Simon Grumeau est un photographe Nantais né en 1987. Pur produits des années 90, il a grandi baigné dans la culture populaire à base de jeux vidéos, des films d’actions avec Schwarzenegger et de la musique Heavy metal.

Cette culture a aiguillé son œil vers le mouvement, la force brute et l’efficacité visuelle que peut dégager une œuvre picturale ou cinématographique. 

Après un master en communication et journalisme, il se spécialise dans la photographie de concerts pour dériver le temps des week-ends d’été vers la photographie de mariage où son style brut et émotionnellement impactant trouve un fort succès.

En 2020 avec la pandémie de Covid 19, son métier de photographe et de programmateur de concert est ébranlé. Il se tourne alors vers le monde du funéraire qui représente pour lui la dernière possibilité de spectacle dans un monde confiné. En effet, les similitudes entre le monde du spectacle et celui du funéraire sont importantes si on y réfléchit : « Au lieu d’applaudir des artistes, le public va extérioriser en pleurant devant ce qui s’apparente à la dernière montée sur scène du défunt ». 

C’est en pratiquant le métier de porteur funéraire que son œil de photographe ne peut s’empêcher d’y voir un potentiel énorme de transmission et de vecteur émotionnel qui touchera tout le monde.  C’est dans ce contexte qu’il photographie le processus de A à Z dans un style noir et blanc, avec tout le respect qu’il convient pour la famille des defunts et les defunts eux même. 

Simon milite pour que comme un mariage, les enterrements deviennent des moments de recueillements photographiques : garder une trace photographique de ces instants douloureux certes, mais empreints d’une intense émotion.

Il vit et travail à Nantes où il exerce ses deux passions : la photographie et la production de concerts rock au AK Shelter. Son style se nourrit de différentes influences que ce soit d’origine picturales, cinématographique ou musicales.

« La vie est un spectacle, la mort en est l’apothéose. »